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lundi 14 avril 2014

Pacte Avec Un Tueur de John Flynn (1988)



Le dépôt des pièces à conviction de la brigade criminelle de Los Angeles est attaqué par trois hommes masqués. Des quatre policier présents sur place, seul parvient à en réchapper l'officier Dennis Meechum. Il a en effet réussi à planté un couteau dans le ventre de l'un des malfaiteurs avant que celui n'ai eu le temps de l'abattre lui aussi. De cette triste affaire va naître un roman, écrit de la main même de Dennis Meechum. Un best-seller.

Plusieurs années ont passé. L'officier s'est bien remis de ses blessures. Alors qu'il tente d'effectuer une arrestation, celle-ci tourne mal et ce n'est que grâce à la présence sur les lieux d'un curieux individu qu'il échappe une nouvelle fois à la mort.
Dennis ne va pas mettre longtemps pour connaître l'identité de cet homme affublé d'un costume chic et d'une paire de lunettes de soleil.

Alors que Dennis risque un procès avec son éditeur auquel il doit l'écriture d'un second manuscrit, Cleve, l'homme en costume-cravate, lui propose d'en écrire un sur lui. Peu intéressé, Dennis écoute malgré tout Cleve qui lui révèle bien connaître l'officier de police. Il lui avoue même être un tueurr et que son premier méfait a été commis lors du braquage quelques années auparavant.

Mais si Cleve veut que Dennis écrive un livre sur lui, c'est pour y révéler des détail concernant les rapports qu'il a eu avec l'un de ses anciens employeurs. Un certain David Madlock, célèbre et ambitieux industriel de la ville de Los Angeles...

James Wood (Videodrome, Salvadore, Coupable Ressemblance, Vampires) et Brian Dennehy (Le Ventre de L'Architecte, To Catch A Killer, Rambo). Deux gueules. Deux grands acteurs du cinéma américain. Deux hommes entiers dont on sait d'avance que l'on va passer un excellent moment. Et c'est ici le cas avec ce film signé John Flynn (Légitime Violence, Haute Sécurité).

Un thriller, oui, mais pas seulement. Car Pacte Avec Un Tueur aurait pu se contenter de n'est qu'un amas de taule froissée, de balles perdues, de bruit et de sang. Mais il n'en n'est rien. Du moins pas dans la première partie qui se concentre avant tout sur les rapports entre Dennis et Cleve. C'est d'ailleurs sans doute le meilleur moment du film. Un flic et un tueur. Deux hommes qui n'ont rien à faire ensemble si ce n'est séparés par les barreaux d'une prison. Et pourtant, l'un et l'autre vont se compléter. On est loin d'une œuvre comme le 48 heures de Walter Hill même si beaucoup de détails rapprochent ces deux œuvres.

Ici on entre d'abord avec modération dans l'intimité d'un tueur implacable et d'une intelligence rare. Puis l'on en apprend un peu plus sur le flic qui n'a pas eu une vie facile. James Wood en tueur est absolument génial. Un regard à faire frémir mais qui parvient à se faire attachant. Pas seulement auprès de son honnête alter ego mais aussi auprès des spectateurs. Wood est un immense acteur américain. Peut-être l'un des cinq plus importants. Brian Dennehy est bien connu des téléphages. Acteur de téléfilms, on a pu le voir en shérif acharné dans le Rambo de Ted Kotcheff. Ici il campe un flic très attachant, fatigué, mais très proche de sa fille Holly (Allison Balson).

La première moitié se concentre donc sur la vie de tueur de Cleve. Ce qui nous donne droit à de scènes émouvantes comme la rencontre de Dennis avec les parents du tueur. Puis on découvre un Cleve beaucoup moins tendre. Ce fameux tueur qui d'une voix douce glace les sangs. Un rôle interprété à la perfection par un James Wood qui donne toute la mesure de son talent. Puis le film plonge dans une atmosphère plus « légère ». La dernière demi-heure est en effet plus orientée action. Ça n'est pas qu'elle soit ratée, loin s'en faut. Mais après les deux excellents premiers tiers qui sortent ce Pacte Avec Un Tueur du lot encombré des thriller, la fin, bien que logique, paraît assez fade.
Et puis merde, pour une fois que l'on attend une happy end, voilà que d'un simple coup de crayon, les scénaristes se débarrassent de leur assassin. Comme si la morale voulait que l'on ne peut garder en vie un homme qui en a tué tant d'autres...

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