Parce
que César met en doute le statut du peuple égyptien, Cléopâtre
promet à l'empereur de lui faire ériger un luxueux palais en plein
désert et ce, en l'espace de trois mois. Alors qu'elle pourrait
compter sur les talents de son architecte Amonbofis, la reine
d’Égypte lui préfère Numérobis. En effet, même si Cléopâtre
reconnaît les talents d'Amonbofis, elle a besoin de modernité.
Lorsque l'architecte officiel de la reine croise la route de
Numérobis, il lui promet de mettre des bâtons dans les roues.
Numérobis tombe des nues lorsqu'il apprend qu'il n'a que trois mois
pour bâtir le palais de César.
Alors
que le chantier progresse lentement, Numérobis se souvient d'une
histoire que lui contait son père lorsqu'il n'était encore qu'un
enfant. Celle-ci raconte qu'il existe en Gaule un village dans lequel
vit un druide capable de préparer une potion magique décuplant la
force. Numérobis y voit là peut-être la solution à ses problèmes.
C'est ainsi qu'il prend la route par voie maritime afin de se rendre
en Gaule, occupée par les romains. Lorsqu'il arrive au village, il
est accueilli bras ouverts par Panoramix qui se souvient de lui
lorsqu'il était tout petit. Mais alors que Numérobis demande au
druide de lui donner un peu de sa potion magique, Panoramix refuse.
Ce n'est que grâce à Astérix et Obélix, présents dans la demeure
du druide, que celui-ci opte pour une solution qui lui évitera de
délivrer le secret de sa potion : Accompagné de ses deux amis,
Panoramix décide de suivre Numérobis jusqu'en Égypte afin de
l'aider à bâtir le palais pour César.
Mais
plus loin, et alors que les travaux avancent à grands pas, César,
Amonbofis ainsi que Nexusis, le sbire d'Amonbofis, planifient un
projet afin de retarder la construction de l'édifice...
Trois
ans après Astérix Et
Obélix Contre César sort
cet Astérix Et
Obélix : Mission Cléopâtre.
Claude Zidi passe le relais à Alain Chabat à la réalisation. Ce
dernier hisse les personnages créés par le scénariste René
Goscinny et le dessinateur Albert Uderzo.
Deux crans au dessus. Alors que le précédent long-métrage
proposait des décors de cartons-pâtes et une mise en scène
vieillotte, cette suite a les atours d'une grosse production
hollywoodienne. Alain Chabat revoit presque intégralement le
casting, ne conservant que les deux principaux acteurs du premier,
Gérard Depardieu et Christian Clavier. Si les deux stars campent les
deux plus célèbres gaulois de la bande-dessinée, le rôle le plus
riche, celui qui en tout cas est mis en avant, est celui
qu’interprète Jamel Debbouze. On peut ne pas aimer le jeune acteur
qui a l'habitude de proposer toujours les mêmes mimiques et le même
phrasé. Mais bizarrement, et alors que son jeu ne diffère pas d'un
iota du personnage qu'il a façonné sur les plateaux télé, on
adhère immédiatement à son rôle de Numérobis. Il se révèle
même attachant et parvient sans soucis à faire oublier la quasi
totalité du casting. Ne seraient-ce les excellents Gérard Darmon
(qui interprète Amonbofis) ou encore Édouard Baer (qui campe le
personnage de Otis, le scribe à la langue trop bien pendue), les
spectateurs n'en n'auraient que pour le jeune humoriste.
Concernant le contenu de l'histoire, on en a pour notre argent. Des
bagarres, des répliques magistrales, une interprétation fameuse,
des pseudos irrésistibles (Malococsis, Caius Antivirus, Cartapus,
Sucettalanis, etc...) et quelques trouvailles épatantes (Isabelle
Nantis campant le personnage Itinéris, et ayant parfois bien du mal
à se faire comprendre...). On retiendra surtout le travail effectué
sur les décors et qui écrase impitoyablement ceux du précédent
film.
Astérix
Et Obélix : Mission Cléopâtre regorge
de références au cinéma, à la musique et à d'autres domaines.
Ces dernières sont légions et même parfois si discrète qu'il faut
avoir l’œil un peu partout pour les découvrir toutes. De quoi se
donner une bonne raison pour visionner une seconde, une troisième,
et pourquoi pas, une quatrième fois cet excellent volet de la saga
Astérix et Obélix...
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