Diego Costa est un homme
instable et immature qui travaille dans la poissonnerie familiale de
son père aux cotés de ses frères Enrique et Manuel. Alors qu'il a
emprunté une grosse somme d'argent à des prêteurs sur gages afin
de monter sa petite entreprise de culture d'herbe, il apprend de la
bouche de Maître Chasseigne, l'avocat d'une clinique spécialisé
dans le don de sperme, qu'il est le géniteur de 533 jeunes hommes et
femmes dont plus d'une centaine désirent connaître son identité.
Auprès son ami et avocat
Quentin (qui n'est pourtant toujours pas inscrit au barreau), Diego
va tout mettre en œuvre pour que soit gardé secrète son identité.
D'autant plus que le torchon brûle entre cet homme irresponsable et
sa fiancée Elsa qui lui apprend qu'elle est enceinte de lui mais
qu'elle préfère élever leur futur enfant toute seule. Par
ailleurs, Maître Chasseigne a communiqué un dossier renfermant le
profil des enfants de Diego afin de convaincre celui-ci d'accepter de
dévoiler son identité.
Diego va, grâce à ce
dossier, rechercher chacun de ceux-ci, s'en approcher, découvrir
leur qotidien, et finalement contre toute attente, s'attacher à eux.
Il va même malgré lui se retrouver dans une salle les réunissant
tous. Parmi eux va se trouver un adolescent qui va le suivre jusque
dans sa tanière et lui révéler qu'il connaît son identité. Le
jeune homme va même jusqu'à s'inviter chez Diego et dormir chez
lui...
Ce troisième film
d'Isabelle Doval commence mal. Très mal même. Quelques répliques
mal senties, un générique ponctué par une bande-son adolescente...
Fonzy commence sous les plus mauvaises augures et
laisse présager du pire. Pourtant, un phénomène étrange se
produit assez rapidement. Après avoir découvert un José Garçia
qui hésite, semble mal à l'aise dans son personnage, on commence à
ressentir les premiers symptômes du rire. D'abords timides, ils
deviennent récurrents tout au long du film. Quelques acteurs plus
habitués des studios de télévisions (l'increvable Gérard
Hernandez, les pensionnaires de l'émission de Laurent Ruquier On
Ne Demande Qu'à En Rire Vérino et Arnaud Tsamère) viennent
donner la réplique à un José Garcia qui installe son personnage et
se sent de plus en plus à l'aise.
Lucien Jean-Baptiste en
avocat du dimanche est carrément tordant, Hernandez est un papa
attachant, et Audrey Fleurot est la fiancée un peu trop mature pour
le grand gamin qu'est José Garcia. Fonzy n'est
peut-être pas la comédie du siècle, ni même celle de l'année
2013, toujours est-il que l'on passe un vrai moment de fraîcheur en
compagnie d'une ribambelle d'acteurs dont une très grosse majorité
fait figure de second, voire, troisième rôle (en première ligne,
la progéniture de José Garcia).
Le film a été boudé
par la presse et les spectateurs qui lui reprochent son peu
d'imagination (Fonzy est un remake du film canadien
Starbuck de Ken Scott). C'est vrai, le scénario tient
sur un ticket de métro, mais l'essentiel étant de nous faire rire,
on passera outre la légèreté de l'intrigue. Une bonne petite
comédie, légère et agréable..
Tout à fait ! Un film bien divertissant avec quelques fous rires à la clef ! Et d'ailleurs, je viens de retrouver un des films que nous devions regarder prochainement pour comparer : Starbuck !
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