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dimanche 5 février 2012

Maisons hantées seconde partie: Superstition (1982)


Un couple d'adolescents échange un baiser à bord d'une voiture garée près d'une demeure réputée hantée. Bien que son compagnon tente de la rassurer, la jeune femme est mal à l'aise et lui signifie son désir de quitter les lieux. A l'extérieur du véhicule, un cri horrible retentit et une créature monstrueusement défigurée apparait devant le pare-brise. Affolé, le jeune homme démarre en trombe et fuit en compagnie de son amie.
. Une Blague orchestrée par deux amis, Artie et Charlie. Ce dernier est assis sur la branche d'un arbre tout proche de l'endroit où a eut lieu la mauvaise plaisanterie. Artie, planqué au grenier de la fameuse demeure hantée, a assisté à la scène posté derrière l'unique fenêtre de la pièce. Alors qu'il redescend par les escaliers de la maison, il crie le nom de son acolyte sans obtenir la moindre réponse de celui-ci. Le désordre qui règne dans la demeure est indescriptible. Arrivé dans la cuisine, il assiste à une scène étrange. Le four à micro-ondes s'allume tout seul et le jeune homme est alors projeté au plafond avant de retomber sur le sol, inanimé. Artie pénètre les lieux tout en appelant son camarade sans obtenir avec plus de succès la moindre réponse. Il parcourt les pièces du rez de chaussée les unes après les autres jusqu'à arriver lui-même dans la cuisine. Lorsqu'il se retrouve à son tour devant le four, celui-ci s'allume à nouveau et laisse entrevoir la tête coupée de Charlie, qui alors explose. Totalement horrifié, le jeune homme monte à l'étage et tente de sortir de la demeure en passant par la seule issue disponible, une fenêtre à guillotine. A peine a-t-il passé le torse que cette dernière s'abat sur lui et le coupe en deux. Ses jambes reposant encore agitées de soubresauts sur le plancher à l'étage, le reste du corps s'écrase dehors sur la pelouse...



 
Quelques temps après, l'inspecteur Sturgess est sur les lieux afin d'enquêter sur la mort des deux jeunes hommes. Convaincu que le fils d'Elvira Shadrack qui vit à proximité de la demeure où ont été retrouvés les corps en est responsable, il demande à l'un de ses adjoints de suivre ce dernier, muet et handicapé mental, dans ses faits et gestes. Lorsque le dit-adjoint est retrouvé noyé dans le lac d'à coté, les soupçons se portent évidemment sur Arlen, le fils d'Elvira.

L'inspecteur apprends aux révérends Maïer et Thompson, en charge de rénover la bâtisse, que le médecin légiste qui a analysé les corps qu'ils ont sans doute été victimes de rites sataniques. Il leur rapporte également les soupçons sur l'enfant muet, ce qui paraît inconcevable aux yeux de Maïer. Il signifie surtout aux deux hommes d'église responsables de la demeure qu'ils doivent tout mettre en œuvre pour la rénover sinon elle sera détruite.

Bientôt, l'un des collègues de Thomson doit venir s'installer avec toute sa famille dans la demeure. Le révérend, inquieté par la présence de Arlen dans les parages demande alors à Elvira de bien vouloir s'occuper de son fils afin qu'il ne leur arrive rien. Le révérend Maïer a des informations importantes à révéler à Thomson suir l'histoire de la maison mais bien avant qu'il en ai le temps, il est tué dans un terrible accident domestique. La lame d'une scie circulaire vient se loger dans son ventre et lui traverse littéralement le corps.

Georges et Melinda Leary s'installent en compagnie de leurs trois enfants Ann, Sheryl et Justin. La demeure à de nouveau les allures d'une habitation chaleureuse. Les enfants des Leary s'occupent de monter leurs affaires dans les chambres tandis que Melinda tente de rassurer Georges qui comme à son habitude te morfond sur son sort. Dans la cave, Fred, un ouvrier, se retrouve mystérieusement pendu à un câble en métal. Les évènements tragiques s'enchainent alors rapidement. Justin croise la route d'une très étrange jeune fille prénommée Marie mais cette dernière, accueillie froidement par le jeune garçon disparaître en courant. Ann et Sheryl profite du lacpour se baigner quand l'une d'elle sent quelque chose lui attraper la jambe. Extraite de l'eau par le révérend Thomson, elle se retrouve avec une main accrochée à la cheville de son pied gauche...


"Superstition" (La Malédiction De La Sorcière) fait partie de ces innombrables films d'horreur qui parsemèrent le cinéma fantastique des années quatre-vingt. Il s'est très vite retrouvé noyé dans la masse et semble avoir disparu des palmarès de films d'horreur. S'il n'est pas remarquablement mis en scène, si le montage est plutôt médiocre et fait penser à une succession de plans sanguinolents ou si l'interprétation ne mérite à aucun moment la moindre nomination aux Oscars, "Superstition" se laisse regarder sans déplaisir. D'autant plus qu'il a pour lui, une certaine originalité puisqu'au lieu de nous imposer un énième tueur masqué, le scénario se réfère à une malédiction qui se serait produite au dix-septième siècle. Du temps de l'inquisition, on y voit une sorcière crucifiée accusée de méfaits terrifiants. L'inquisiteur profère la sentence devant une foule en délire et la sorcière, avant d'être jetée à l'eau, menace la foule de représailles sur sa progéniture. Lorsqu'elle disparaît sous les flots, l'inquisiteur y jette un crucifix afin de sceller la malédiction. A quelques centaines de mètres, le village tout entier est alors la proie des flammes et dans les jours qui suivent, certains des villageois présents lors de l'exécution de la sorcière meurent dans d'étranges circonstances.

Les scènes d'horreur pullulent dans ce film à petit budget. Des adolescents du début qui terminent soit la tête pulvérisé,soit le corps coupé en deux à l'inquisiteur victime de l'un de ses propres outils de torture, "Superstition" n'est pas avare en scènes d'horreur et fera passer un excellent moment aux amateurs de sang. On entend à plusieurs reprises le fameux Dies Irae, l'un des airs les plus employés au cinéma (Dreyer, Kubrick, Schifrin, Yanne, etc...) et en musique (Brel, Les frères Jacques, Penderecki, Thiéfaine, etc...) réinterprété ici afin de donner le frisson mais sans jamais y parvenir. Le décor utilisé dans le film n'a pas le cachet de celui qui sert au formidable "The Changeling" de Peter Medak. La musique non plus d'ailleurs. L'un des seuls véritables intérêts de ce film est le charme désuet qu'il dégage et que l'on ne retrouve plus guère de nos jours où les personnages sont formatés pour plaire avant tout à un public jeune. 

 

1 commentaire:

  1. Charme désuet, certes, mais l'extrait que tu m'as fait connaître est quand même efficace pour des néophytes comme moi :-)

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