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jeudi 28 septembre 2017

TROMA : Plutonium Baby.de Ray Hirschman (1987) - ★★☆☆☆☆☆☆☆☆



Certains n'ont vraiment peur de rien... Troma, par exemple. C'est en compulsant les rares archives Internet consacrées à cet obscure objet cinématographique réalisé par le cinéaste américain Ray Hirschman que je suis tombé sur la page officielle du film en question. Officielle puisque provenant du site Troma.com. Plutonium Baby, c'est son titre. Et avec un nom pareil, je devine que certains, comme moi, ont dû frétiller d'excitation à l'idée de découvrir un projet similaire à The Toxic Avenger. Surtout que la sortie du prochain épisodes ou du remake annoncé des aventures de Toxie commence à se faire pressente. Une femme ayant bossé dans une entreprise de traitement des déchets radioactifs a donné naissance à Danny. Morte durant l'accouchement, c'est le grand-père de l'enfant qui a fait son éducation, perdus dans la forêt, loin de la civilisation. Devenu adolescent, Danny et son grand-père coulent des jours heureux en allant pécher dans la rivière avoisinante. Du moins jusqu'au jour où ils reçoivent la visites d'individus mal intentionnés qui ont... l'intention, justement, de s'en prendre à eux. En effet, le grand-père possède des documents qui devraient lui permettre de prouver que sa fille est morte irradiée à cause de l'entreprise qui l'employait. Les quatre hommes qui débarquent alors ont pour objectif de récupérer ces documents et de se débarrasser du vieil homme et de son petit-fils. Alors que le grand-père meurt, Danny, lui, réussit à s'échapper et trouve refuge auprès de quatre campeurs. Après une série d'événements causant une terrible et curieuse infection de l'un des campeurs et la morts des hommes venus tuer le grand-père et Danny, ce dernier est pris en charge par les trois autres campeurs. Puis vient le moment où dix ans ont passés. Danny a bien grandit et depuis s'est trouvé une petite amie. Mais le bonheur est de courte durée car celui qui fut victime de l'infection réapparaît alors qu'il avait été laissé pour mort et d'autres hommes de main de l'entreprise qui employait la mère de Danny débarquent pour l'éliminer une bonne fois pour toute...

Dans les grandes lignes, voici à quoi ressemble l'histoire de ce Plutonium Baby qui durant un peu moins d'une heure trente se cherche tant et si bien que l'on s'y ennuie très fermement. Impossible de comparer cette engeance avec les différents opus du Toxic Avenger. L’œuvre de Ray Hirschman sent trop le film amateur. Ce qui apporte une touche d'originalité à d'autres termine d'enterrer celui-ci. Cinématographiquement parlant, Plutonium Baby est une catastrophe. Et pas qu'écologique, non. Bourré d’invraisemblances (il faut voir ces deux péquenots tenter de rafraîchir leur pack de bières en les plongeant dans un fut de produits radioactifs). Chiant au possible, mal interprété, lymphatique, doublé à l'arrache (celui de l'un des personnages féminins, dont j'ai oublié le prénom est aussi exaspérant que le bruit produit par une crécelle), les quatre-vingt minutes que dure le long-métrage aurait pu aisément être ramené à une demi-heure, pas davantage. Les interprètes restent plantés dans le décor. Certaines scènes sont affreusement longues (voir la jeune femme déballer ses courses en plan fixe durant de longues, trop longues minutes est presque un calvaire) et les effets-spéciaux vraiment foireux et minimalistes...

Finalement, le plus amusant dans toute cette histoire, puisqu'il demeure un fait qui relativise un peu l'aspect médiocre de Plutonium Baby, c'est l'interactivité involontaire (enfin, je suppose) qui débouche sur une forme d'humour chère à Troma. En effet, il est absolument nécessaire d'avoir vu l’œuvre de Ray Hirschman pour saisir toute la nuance humoristique chère à la célèbre maison de production indépendante. En effet, si l'on se rend sur la page (en anglais) consacrée à Plutonium Baby, on peut y découvrir un article incroyablement élogieux faisant de l’œuvre, je cite : « un film réalisé par le maître de la terreur Ray Hirschman ». Selon l'auteur, Plutonium Baby est plus effrayant, plus morbide, plus macabre que tout ce qui fut réalisé avant ou après sa sortie ! Des effets-spéciaux rivalisant avec ceux de Army of Darkness (qui n'est autre que le troisième volet Evil Dead, L'Armée des Ténèbres)... Une réaction amusante que l'on ne peut évidemment prendre qu'au second degré. Et même au premier, la lecture d'un avis aussi positif sur un film aussi mauvais demeure fort drôle. Toujours est-il que Plutonium Baby est à éviter sous peine de s'assoupir...

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