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vendredi 21 novembre 2025

Predator : Badlands de Dan Trachtenberg (2025) - ★★★★★★★☆☆☆

 


 

Vue la montagne de merde qu'ont déversé certains critiques à l'égard de Predator : Badlands, le septième opus de la franchise Predator débutée en 1987 par John McTiernan (si l'on ne compte les deux crossovers Alien vs. Predator et Aliens vs Predator : Requiem en 2004 et 2007), il est peut-être temps de réhabiliter le dernier long-métrage du réalisateur et scénariste américain Dan Trachtenberg qui en 2022 avec Prey et plus tôt cette année avec Predator : Killer of Killers s'était déjà attaqué au mythe par deux fois. Car Predator : Badlands, aussi prompt soit-il a diviser le public entre les fans d'origine et ceux qui ne découvrirent l'une des plus fameuses créatures du bestiaire fantastique qu'en cours de route, reste une expérience à part entière. Laquelle ne vaudra forcément jamais celle que vécurent les spectateurs au milieu des années quatre-vingt. Ce combat qui opposa le premier spécimen de Yautja à apparaître alors à l'écran et le bodybuildé Major Alan ''Dutch'' Schaefer incarné par la star américaine Arnold Schwarzenegger ! Près de quarante ans ont passé et le phénomène a bien évidemment évolué au fil du temps. Offrant parfois des expériences éprouvantes aux spectateurs, comme à travers l'infâme The Predator que réalisa Shane Black en 2018. Dan Trachtenberg s'autorisant ainsi quelques digressions artistiques comme pour son très sympathique film d'animation Predator : Killer of Killers qui vit le jour le 6 juin dernier dans le monde entier. Divisant la critique et le public une nouvelle fois, cela n'a cependant pas empêché le producteur John Davis et sa maison de production Davis Entertainment de remettre une pièce dans la machine avec ce projet plus ou moins étonnant qu'est donc Predator : Badlands. Habitant de Yautja Prime, Dek (Dimitrius Schuster-Koloamatangi) s'entraîne auprès de son frère Kwei (Mike Homik) avant de projeter d'aller combattre la plus puissante créature vivant sur la planète Genna. Répudié par son père qui le considère comme trop faible pour appartenir à son clan, Njorhrr ordonne à Kwei de tuer son frère...


Mais devant son refus, son père le tue devant les yeux de Dek dont la navette s'apprête à quitter le sol de Yautja Prime pour se rendre sur Genna où se trouve une espèce animale prétendument invincible connue sous le nom de Kalisk ! Épris de vengeance mais désirant malgré tout prouver sa valeur, Dek atterrit brutalement sur la planète. Particulièrement inhospitalière, le Yautja est rapidement contraint de s'acclimater à son environnement. De ce point de vue là, on peut dire que l'équipe en charge des effets-spéciaux à placé la barre relativement haut. Qu'il s'agisse de l'architecture du terrain, entre minéral et végétal ou de la faune qui s'y développe, le spectacle est total et peut être envisagé sans honte comme une version cauchemardesque du Pandora de la franchise Avatar. Ici, chaque plante, du brin d'herbe coupant comme une lame de rasoir jusqu'aux monstrueuses lianes qui enlacent quiconque ose s'en approcher en passant par des végétaux exotiques expulsant des dards anesthésiants, notre héros risque sa vie à chaque pas. Ne parlons même pas des créatures qui vivent et se déplacent à la recherche de la moindre proie à la surface de Genna. Entre les volatiles et ceux qui se déplacent au sol, là encore, le chemin est pavé d'embûches... Dan Trachtenberg choisit donc de faire du predator le héros principal du récit. Un fait relativement nouveau dans l'histoire de la saga pour mériter que l'on précise la chose. Après un premier acte court mais rude, voici donc Dek projeté dans un environnement des plus hostile. Heureusement pour lui, le Yautja va pouvoir compter sur le soutien de Thia. Une synthétique issue des usines appartenant à la société corporative Weyland-Yutani (fusion entre la Weyland et Yutani) bien connue des amateurs de la franchise Alien et dont l'évocation laisse ici probablement entendre qu'un nouveau Crossover entre celle-ci et celle entourant l'univers Predator pourrait prochainement voir le jour...


Ayant perdu ses jambes après l'attaque d'un Kalisk, Thia propose à Dek de lui servir ''d'outil'' (les Yautjas chassant en solo) et de lui révéler l'endroit où se terre la créature qu'il est venu chasser. Débute alors la seconde partie du long-métrage. Une sorte de Buddy Movie opposant une créature reptilienne à une sympathique mais néanmoins très bavarde synthétique qu'interprète à l'image l'actrice Elle Fanning. Notons d'ailleurs que comme le découvriront les spectateurs un peu plus loin dans le récit, l'américaine incarne également le rôle de Tessa. Une androïde elle aussi et que Thia désespère de retrouver grâce à l'aide de Dek (rappelons en effets qu'elle n'a plus de jambes et que pour parcourir les kilomètres qui la séparent de Tessa, rien ne vaut le dos d'un Yautja!). Tessa peut être envisagée comme la version féminine du Ash de Alien, le huitième passager mais dans une version encore plus flippante et psychotique... Ce que certains reprochent sans doute au film mais qui fait en réalité tout l'intérêt de ce Predator : Badlands ainsi que des deux précédents volets est la volonté pour son auteur de sortir de la routine, quitte à bousculer les traditions. Quitte à malmener le lore. Au regard de ce qu'avait pu produire comme indigence Shane Black en 2018 et malgré quelques idées dont nous nous serions sans doute passés (comme l'aspect trop enfantin accordé aux séquences réunissant Thia et Dek autour de Bud, une petite créature ''apprivoisée'' qui les accompagnera lors du récit), Predator : Badlands est au final, plutôt une bonne surprise...

 

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