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vendredi 1 août 2025

Superman de Richard Donner (1978) - ★★★★★★★★☆☆

 


 

Ahhh, Superman.... Ce super-héros légendaire qui a si peu de fierté en lui qu'il ose se présenter à nous vêtu d'un slip rouge porté au dessus de son costume. Fallait oser. Et ses créateurs l'ont fait ! Très chers fans de films de super-héros en général et de celui-ci en particulier, veuillez me pardonner ce ton sarcastique avec lequel je risque d'évoquer le premier volet de l'une des plus célèbres franchises héroïques de l'histoire du cinéma mais derrière ce que vous pourriez imaginer être une totale absence de respect envers ses auteurs et ses aficionados se cache en réalité une alternative aux méconnaissances qui sont les miennes en la matière... Parce que oui, ce genre qui depuis maintenant un certain nombre d'années est revenu en force et a charrié d'innombrables longs-métrages n'est en général pas ma tasse de thé ! Imaginez un bébé, épargné par ses parents de la destruction de sa planète Krypton, enfermé dans un amas de cristaux renfermant une somme inouïe de connaissances et qui après un long voyage de plusieurs années s'écrase sur notre bonne vieille Terre. Imaginez ensuite qu'il ne puisse à aucun moment se servir de ses pouvoirs. Comme celui de courir plus rapidement qu'un train lancé à vive allure, d'envoyer un ballon si loin dans les airs que l'on peut se demander s'il n'est jamais retombé au sol, ou d'autres capacités que le spectateur découvrira au fil du récit mais qui pourtant demeurera impuissant face au décès de celui qui à son arrivée sur Terre l'accueilli chez lui et l'éleva... Encore adolescent, Clark Kent quitte la ferme familiale et abandonne sa mère vieillissante. Lors de son périple, il découvre ses origines kryptoniennes, son véritable prénom et apprends de la bouche de son véritable père (incarné par Marlon Brando) qu'il n'appartient pas à l'espèce humaine. Envoyé afin de servir l'humanité par son père d'origine, nous le découvrons ensuite directement sous son célèbre apparat. Puis quelques années passent et sous le nom que lui ont donné ses parents adoptifs, nous le retrouvons comme nouvel employé au Daily Planet de Métropolis, journal où travaille la jolie Lois Lane (Margot Kidder, sinistre paire de jumelles du morbide Sœurs de sang de Brian De Palma quelques années en arrière) qui nous a été subrepticement présentée quelques minutes plus tôt alors qu'elle n'était qu'une enfant voyageant dans un train que Clark s'était amusé à dépasser...



C'est là qu'apparaît l'acteur Christopher Reeves, lequel prends donc le relais à Jeff East. Planqué sous l'allure d'un pigiste à lunettes rondes, aux cheveux gominés, au costard-cravate, qui pourrait donc se douter que l'individu possède toutes les capacités qui lui permettraient de sauver le monde ? Déboule ensuite un certain Lex Luthor incarné par le génial Gene Hackman. Mais nous le reverrons plus tard. En attendant, le premier véritable moment de bravoure du long-métrage survient pile au milieu de l'histoire lorsque Superman sauve d'une mort certaine Lois Lane au sommet du building abritant le Daily Planet lors d'un accident d'hélicoptère. S'enchaînent alors toute une série d'actes héroïques qui transforment rapidement ce drôle de bonhomme volant en super-héros ! Retour ensuite de Lex Luthor, personnage mégalomane vivant dans une immense demeure faite à son image. Bref, tout y est incroyablement démesuré ! L'homme a pour projet de submerger la partie ouest de la Californie afin d'enrichir les terres désertiques qu'il vient de s'approprier ! Va alors s'engager un combat entre Superman et Lex Luthor... Mis en scène par le futur réalisateur de la série de longs-métrages L'arme fatale Richard Donner, Superman a franchement pris un sérieux coup de vieux. Surtout lorsque le récit fait appel au effets-spéciaux faisant mettant en scène des décors qui aujourd'hui s'avèrent être kitchissimes. Quand à certains effets consistant à mettre en scène notre super-héros en pyjama bleu et rouge lors de certains déplacement, là encore, il n'est pas interdit de sourire devant des techniques aujourd'hui dépassées.



Qu'il vole ou qu'il se déplace à vive allure à la manière de la démarche de l'acteur italien Aldo Maccione improvisée sur le tournage de L'aventure c'est l'aventure de Claude Lelouch, là encore les différents effets peuvent prêter à sourire. Superman n'en demeure pas moins un classique du film de super-héros qui multiplie les scènes cultes comme lors de ce vol dans les airs entre le kryptonien et la journaliste Loïs Lane. Le film contient en outre une bonne dose d'humour et ce, notamment grâce à l'intervention de l'acteur Ned Beatty dont le personnage de Bobby Trippe avait été contraint en 1972 dans le survival Délivrance de John Boorman de faire la truie par des rednecks particulièrement belliqueux et qui ici incarne le rôle d'Otis, l'un des deux assistants de Lex Luthor. Notons également pour les téléphages amateurs de Columbo la présence de Jackie Cooper dans le rôle de Perry White, personnage récurrent du rédacteur en chef du Daily Planet à Métropolis et qui dans la fameuse séries interprétée par Peter Falk interpréta le rôle du tueur dans l'épisode Candidat au crime. Au final, si Superman a vieilli, il n'en demeure pas moins un classique du film de super-héros. Une œuvre qui rencontrera un immense succès en totalisant un score de trois-cent millions de dollars pour un budget de cinquante-cinq ! Notons qu'une première suite fera son apparition sur les écrans deux ans plus tard sous la houlette de Richard Lester. Cette séquelle reprendra une idée au départ pressentie pour ce premier volet et lors de laquelle intervenaient les trois généraux Zod, Ursa et Non de la planète Krypton qui après avoir été reconnus coupables de crimes avaient été condamnés à errer indéfiniment dans la Zone fantôme. Un concept de dimension proche du vide spatial qui sera donc repris dans la version féminine de Superman, Supegirl (de Jeannot Swarc en 1984) et beaucoup plus tard dans Man of Steel (de Zack Snyder en 2013)...

 

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