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samedi 23 mars 2019

Phantasmagoria de Jake West (2005) - ★★★★★★★☆☆☆



Tout bon amateur de cinéma d'épouvante qui se respecte se doit d'avoir vu ou moins une fois ou de connaître tout du moins la franchise Phantasm du cinéaste américain originaire de Libye Don Coscarelli qui en 1979 enfanta du premier volet d'une saga devenue culte. Pourtant, au regard des suites consécutives réalisées par Don Coscarelli, le cinquième et dernier volet ayant été réalisé en 2015 par David Hartman (réalisateur de nombreux épisodes de séries télévisées, Phantasm: Ravager semble être son premier et seul long-métrage cinéma en tant que metteur en scène) et de qualité variable, seul le premier volet mérite réellement son statut d’œuvre culte. Sorti le 28 mars 1979 aux États-Unis et le 4 juillet de la même année en France, la réputation de Phantasm est à l'origine de l'engouement d'un certain nombre de passionnés qui après la découverte de cet excellent film mélangeant épouvante, horreur et science-fiction attendirent presque une décennie entière avant de pouvoir découvrir la suite, toujours réalisée et scénarisée par Don Coscarelli, mais dont la présence de l'un des acteurs emblématiques fera défaut dès lors que les producteurs refuseront d'offrir une nouvelle fois le rôle de Mike Pearson à A. Michael Baldwin lequel reprendra heureusement sa place au sein de l'intrigue à partir du troisième volet intitulé Phantasm III: Lord of the Dead, une fois encore réalisé par Don Coscarelli et sorti en 1994, soit six ans après le second... une sortie précédant celle de Phantasm IV: Oblivion, réalisé par, je vous laisse deviner qui, et que beaucoup durent penser être le tout dernier volet de la saga.

C'est du moins ce que durent sans doute envisager ceux qui découvrirent pour la première fois Phantasmagoria (également titré Phantasm : the Delusion of a Disordered Mind) en 2005, un documentaire de plus de quatre-vingt dix minutes, assez exhaustif et revenant donc sur les quatre premiers longs-métrages de la franchise. Un objet culte pour qui vénère une saga pourtant jamais très éloignée du ridicule (certains effets-spéciaux et tics de mise en scène ont pris un très sérieux coup de vieux). Découpé en plusieurs chapitres, tous dévolus à l'un des quatre premiers épisodes de la saga, c'est fort logiquement le premier qui est à l'honneur puisque Jake West lui consacre environ un tiers sur les quatre-vingt dix-sept minutes que dure le documentaire.

L'occasion pour les fans de redécouvrir ses principaux interprètes lors de témoignages. A commencer par A Michael Baldwin qui apparaît dans les cinq épisodes (et oui, même celui sorti il y a maintenant quatre ans et connu sous le titre Phantasm : Ravager), sa contribution dans le second ne tenant qu'à quelques ajouts de séquences issues du premier volet. Bill Thornbury qui au cinéma ne semble pas avoir fait grand chose d'autre à part une apparition dans le Summer School Teachers de Barbara Peeters en 1974, The Lost Empire de Jim Wynorski en 1984, et donc ses apparitions remarquées dans les volets 1,3 (exit le second épisode), 4 et 5 de la saga Phantasm. Sans oublier l'acteur Reggie Bannister, dans le rôle de personnage-clé Reggie. Il est avec Angus Scrimm (The Tall Man), celui qui sera à l'affiche de tous les volets de la saga. Les deux acteurs ayant également apparemment réussi le mieux au cinéma puisqu'ils ont multiplié les apparitions sur grand écran. N'oublions pas non plus l'actrice à la carrière éminemment disparate Kathy Lester qui incarnait dans un volet sur deux (1,3 et 5) la flippante « Lady in Lavender » et dont le spectateur apprendra ici que la robe que l'actrice porte sur le tournage de Phantasm  est celle-là même qu'elle portait le jour du casting... Kathy Lester : Le pendant féminin du Tall Man.

Outre de nombreuses séquences vues et revues parmi les plus connues des quatre premiers volets de la saga, Phantasmagoria est également l'occasion d'anecdotes bien nourries et d'extraits inédits supprimés au moment du montage. Une vraie perle qui vient donc compléter l'une des plus fameuses saga de l'histoire du cinéma. A réserver tout d'abord aux fans purs et durs...

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