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lundi 25 juillet 2016

Gigantes planetarios de Alfredo B. Crevenna (1966)



Une soucoupe volante survole le désert africain avec à son bord des êtres en tous points communs à l'homme, une empreinte laissée au sol prouvant qu'ils nous ressemblent. Comme dans le Caucase ainsi qu'en Arizona, des hommes sont tués, le corps désintégré par une arme surpuissante. Lors d'une réunion regroupant divers scientifiques, l'un d'entre eux émet l'hypothèse que sur Terre, des êtres venus d'ailleurs se sont fondus en toute discrétion parmi la population. C'est alors que le scientifique Daniel Wolf propose à l'assistance de faire appel à son ancien mentor le professeur Walter, homme dont certains doutent de la santé mentale mais qui a su pourtant faire des découvertes étonnantes. Alors que chacun émet un avis négatif, un appel téléphonique contraint tout le monde d'accepter la proposition de Daniel Wolf. En effet, des installations nucléaires basées dans le Pacifique ont été détruites.

Lorsque Daniel Wolf arrive accompagné de son assistante Sylvia, le professeur Walter s'attendait à recevoir leur visite. Après avoir réussi à décoder les signaux provenant de la planète Nuit Éternelle située dans la galaxie Romania, il a été le premier à réaliser une communication interplanétaire jusqu'au jour où celles-ci ont été interrompues. Walter sait désormais que la menace est réelle. La planète Nuit Éternelle est sous le joug d'un dictateur cruel et ambitieux appelé Le Protecteur, et dont le projet fou est d'envahir la Terre et d'y annihiler toute présence humaine. Le professeur Walter propose alors à Daniel Wolf de piloter le vaisseau qu'il a lui-même conçu afin d'aller sur Nuit Éternelle et de stopper les agissements du Protecteur. Daniel accepte, mais contre toute attente, les deux hommes qui devaient l'accompagner sont remplacés par accident par deux individus tournant autour de Sylvia depuis quelques jours...

Pour ce tout premier long-métrage consacré à un cycle sur le cinéma mexicain, de la science-fiction. Réalisé par Alfredo B. Crevenna en 1966, Gigantes planetarios se veut non seulement une œuvre de S-F, mais également une comédie portée par un duo formé par les acteurs Rogelio Guerra et José Ángel Espinosa, sortes de William "Bud" Abbott and Lou Costello mexicains fort amusants et peu avares en répliques drôles. Leurs interventions paraissent d'ailleurs dans un premier temps plutôt inconvenantes si l'on tient compte du sérieux des propos tenus lors de la réunion entre scientifiques. Ici, pas de catcheurs, mais un duo formé par un boxeur et son coatch. Un sportif particulièrement collant qui en compagnie de entraîneur va connaître un sort peu enviable puisque dans lors d'un concours de circonstances, il vont tous les deux se retrouver aux côtés de Sylvia et du professeur Wolf sur la planète Nuit Éternelle. Des décors qui y sont presque en tout point communs avec ceux qui l'on découvrira un an seulement après dans la légendaire série originale Star Trek.

Dans un esprit très Rome antique, vit une population extraterrestre hostile parmi laquelle tout de même, vivent certains individus qui savent pertinemment que leur Chef leur ment. Prétextant la mort de leur planète, l'homme en effet leur promet la survie des siens s'ils acceptent de le suivre dans son projet de destruction de l'espèce humaine. Gigantes planetarios n'est pas un film fondamentalement mauvais mais il est regrettable de constater que le début intriguant ne survit pas à la pauvreté des effets-spéciaux et d'un récit qui devient peu à peu pesant. Heureusement, le cabotinage des acteurs Rogelio Guerra et José Ángel Espinosa parvient à maintenir un semblant d'intérêt car s'il fallait compter sur les effets-spéciaux, le désastre serait total. Le plus risible demeurant encore ce simulacre d'apesanteur tellement mal fichu qu'il en devient involontairement drôle. Nous sommes donc loin des grands classiques du genre mais Gigantes planetarios demeure tout de même une curiosité que tout cinéphile curieux se doit de découvrir...

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