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lundi 26 août 2019

Contamination, la Menace venue d'Ailleurs d'Adam Weissman (2008) - ★★★☆☆☆☆☆☆☆



Contamination, la Menace venue d'Ailleurs représente à peu près tout ce que je déteste en matière de science-fiction. À commencer par le méchant incarné par un interprète au physique de télé-vendeur. Puis lui succèdent tellement de tares que l'on peut se demander dans quelle mesure son auteur n'a pas volontairement choisi de cataloguer tout ce qui peut réunir de défauts dans un nanar mal assumé. Si je vous dit que le film d'Adam Weissman est parfois à pisser de rire, je vous jure que c'est vrai. Surtout lorsqu'il tente de grossièrement copier les classiques du genres, qu'ils soient cinématographiques ou télévisuels : en effet, dans Contamination, la Menace venue d'Ailleurs, vous trouverez un peu de Matrix (argh, ces ''bullet time'' mal dégrossis dont la technique employée rappelle les effets visuels ringards des premiers caméscopes numériques), mais surtout, beaucoup des excellentes séries télévisées de science-fiction V (pour le côté invasion extraterrestre et envahisseurs planqués sous l'apparence d'être humains) et X-Files et sa conspiration au cœur de laquelle on pouvait dénicher des supers-soldats.

L'histoire est simple : deux journalistes vont mettre à jour une invasion extraterrestre orchestrée notamment par le télé-vendeur cité plus haut, responsable d'une entreprise spécialisée dans la commercialisation d'une eau d'une rare pureté. Enfin ça, c'est ce qu'il affirme dans des spots publicitaires dignes d'un télé-achat. Parce que la réalité est tout autre : cette eau dont il vante les mérites permet surtout à cette race d'extraterrestres de contaminer l'espèce humaine. Voilà pour le pitch. Pour le reste, Contamination, la Menace venue d'Ailleurs est vraiment mauvais. Bruce Dinsmore incarne le dit méchant du film. Dans la peau d'un Peter Withefield peu scrupuleux, il est encore parmi ceux qui s'en sortent le mieux.

Les deux interprètes principaux sont quant à eux incarnés à l'écran par les acteurs canadiens Gil Bellows (qui joua notamment le rôle de Tommy Williams dans The Shawshank Redemption, chef-d’œuvre de Frank Darabont en 1994) et Maxim Roy (que l'on put voir dans la peau de Carla McDuff dans La Chute de l'empire américain de Denys Arcand l'année dernière). Parmi les interprètes est venue se perdre l'actrice italo-américaine Isabella Rossellini ancienne compagne et égérie du cinéaste David Lynch avec lequel elle tourna Blue Velvet ainsi que Sailor et Lula... Seul véritable ''intérêt'' de Contamination, la Menace venue d'Ailleurs : son rythme effréné car à part cela, le long-métrage d'Adam Weissman est véritablement un film de science-fiction du pauvre. Effets-spéciaux numériques bâclés, récit gangrené par bon nombre d'invraisemblances, dialogues ineptes et action ''bourrine''. En somme, un vrai navet...

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