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mercredi 26 décembre 2018

Mon Top/Flop de 2018




Habituellement je ne me laisse pas aller à ce genre de résumé d'une année cinématographique. Parce qu'avec ma mémoire de poisson rouge, je suis généralement incapable de me souvenir de la plupart des films que j'ai vu dans le courant des trois-cent soixante cinq jours précédents, mais aussi parce qu'il faut dresser la liste des points positifs et négatifs de chacun. Et comme j'ai une moumoute dans la main, habituellement, je n'ai vraiment pas envie de me prendre la tête avec tout ça et préfère me tourner vers l'avenir. Mais bon, cette année, deux cinéastes m'ont fait de précieux cadeaux en m'offrant, pour le premier, ma plus grande expérience cinématographique de l'année, et pour l'autre, l'une des plus grosses daubes de l'histoire de la comédie française, OUI, CARRÉMENT. Il était donc facile pour moi de citer ces deux exemples, entre génie d'un côté, et dilettantisme prétentieux de l'autre (parce que, tout de même, faut quand même avoir une sacrée grosse tête pour oser prétendre marquer de son empreinte un cinéma française humoristique qui déjà, ne fait que se dégrader année après année). 

D'un côté, un visionnaire, un esthète, BON, auquel on pourra sans doute reprocher un scénario pas tout à fait aboutit mais dont le visuel vous scotche de la première à la dernière seconde si tant est que l'on adhère au style de Bertrand Mandico (et là, je pense à mon poto Eric qui a lâché l'affaire au bout de dix minutes, l'ingrat!!!). De l'autre côté, la comédie française bien dans l'air du temps, sans une once d'originalité, un fantasme de comédienne qui n'est tout simplement pas faite pour se retrouver derrière la caméra. Un film qui aurait sans doute mérité une case un mercredi ou un dimanche après-midi sur France Télévision mais surtout pas une sortie sur grand écran. REMBOURSEZ !!! Une œuvre à laquelle 2000 coproducteurs environ ont participé financièrement sur le modèle du Crowdfunding, ce principe du financement participatif qui a permis à Benjamin Combes de tourner son génial Commando Ninja pour la modique somme de 31953 euros et à Michèle Laroque de réaliser l'infâme Brillantissime pour 125 fois plus. Comme quoi, hein ! L'argent ne fait pas le bonheur des spectateurs qui se sont retrouvés piégés durant 2h30 dans une salle obscure... Pardon ? Ah ! Le film ne dure qu'une heure trente-cinq ? C'est que j'ai dû m'endormir devant alors, désolé.  

Le plus horrible dans toute cette histoire, est que l'on se souviendra sans doute tout autant de l'un comme de l'autre. De ces incroyables Garçons Sauvages de Bertrand Mandico et de cette imbitable histoire contée par une Michèle Laroque jamais inspirée. Il en est un qui aurait pourtant eu presque droit à sa chronique dans cet article. C'est Frank Dubosc, qui pour votre serviteur partait perdant d'avance et qui au final a sans doute signé LA comédie française de l'année. L'humoriste prouvant avec son premier long-métrage Tout le Monde Debout que le cas des artistes de sa catégorie n'est pas désespéré. Bon, à part, que pourrais-je ajouter ? Ben rien en fait. Vous savez quel choix faire désormais. Vous évader dans le monde imaginaire esthétiquement fulgurant de Bertrand Mandico, ou vous emmerder durant une heure trente devant l'engeance de Michèle Laroque... A vous de voir... En tout les cas, je vous souhaite par avance une bonne année 2019 !!!

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