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samedi 29 février 2020

Blood Sabbath de Brianne Murphy (1972) - ★☆☆☆☆☆☆☆☆☆



Alors qu'il se promène tranquillement dans les bois, un jeune musicien est pris à parti par un groupe sectaire constitué de jeune femmes entièrement nues à la tête desquelles se trouve la sorcière Alotta. Alors que David parvient à prendre la fuite, il butte sur un caillou et s'effondre au sol aux abords d'un étang. Surgit alors des eaux la blonde Yyala dont il tombe immédiatement amoureux. Malheureusement pour lui, la jeune naïade ne peut partager ces sentiments que s'il accepte de se séparer de son âme. Réfugié chez un vieil homme qui lui offre un peu d'eau et des vêtements, David tente de retrouver Alotta et ses disciples afin de lui offrir son âme lors d'un rituel satanique. Seule contrepartie : il doit accepter de revenir vers elle et de rester à ses côtés si jamais Yyala devait perdre la vie... Voici donc l'intrigue de cet étrange long-métrage qui ne prendra pas plus d'une heure et vingt minutes de son temps à celui ou celle qui aura la curiosité d'y jeter un œil. Cela peut paraître court, mais à dire vrai, concernant l'intriguant Blood Sabbath sous lequel se cache l'un des deux seuls longs-métrages signés par la réalisatrice britannique Brianne Murphy (de son vrai nom, Geraldine Brianne Murphy), le spectateur aura parfois l'impression qu'il dure deux fois plus longtemps...

Si Blood Sabbath est un calvaire de tous les instants, c'est parce que l'on a beau y chercher un quelconque intérêt mais que le film de Brianne Murphy est d'un ennui et d'un inintérêt abyssaux. C'en est même vertigineux. Alors que l'on aurait pu croire à un long-métrage réalisé par un spécimen de la gente masculine libidineux obsédé par les courbes majestueuses des femmes (ici, à poils du début à la fin), le long-métrage est bien l’œuvre de l'une de ses représentantes. Jamais sensibilisée par une quelconque forme d'inspiration, la réalisatrice britannique envoie son principal interprète à l’échafaud en condamnant son personnage à errer dans des décors dégueulasses et sans grands intérêts. Que ceux qui trouvèrent les passage de Combat Shock de Buddy Giovinazzo censés se dérouler au Vietnam absolument désastreux se rassurent : au regard des séquences tournées par Brianne Murphy dont on devine aisément qu'elles furent sans doute effectuées dans un jardin privé (on devine une haie parfaitement taillée dans le dos de l'acteur principal), celles de l'américain demeurent encore  acceptables...

Visiblement pas du tout à l'aise dans la mise en scène et bénéficiant d'un budget entièrement englouti dans la consommation d'acides, Brianne Murphy offre ses personnage en pâture à des spectateurs qui pourront s'interroger sur la valeur artistique d'une œuvre dans laquelle évoluent une dizaine de jeunes femmes qui n'ont jamais peur d'attraper froid à force de errer à poil dans les bois, dansant sur des incantations puériles ordonnées par une sorcière au look kitschissime. Interprété par un Anthony Geary nullissime mais qui étonnamment parviendra à faire carrière dans tout un tas de séries télévisées malgré sa calamiteuse interprétation dans Blood Sabbath, mis en scène avec les pieds et se prenant les pieds dans un mélange des genres hétéroclite incompréhensible (le film verse même dans le pseudo western mexicain!!!), le long-métrage de Brianne Murphy est surtout incroyablement vide d'intérêt, laid, et ses interprètes, même nues, ne parviennent pas à retenir l'attention du spectateur. Un naufrage artistique que l'on rangera aux côtés des désastreux Raiders of the Living Dead de Samuel M. Sherman et Savage Waters de Paul Kener...

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